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 Drug, my love. Love, my drug [OS]

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AuteurMessage
Hell F.
Hell F.

Féminin Age : 32
Drama préféré : Hana Yori Dango

Drug, my love. Love, my drug [OS] Vide
MessageSujet: Drug, my love. Love, my drug [OS]   Drug, my love. Love, my drug [OS] EmptyMar 17 Avr - 21:32



Drug, my love. Love, my drug

By Hell F.


Bon je vais commencer par poster ici un OS avant de poster ma fiction... N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, j'accepte toute critique tant qu'elle est justifiée

Je propose trois OST (je mettrais les sons après) donc vous choisissez celle que vous voulez, elles conviennent toutes les trois à l'OS: I remember - Bang Yongguk - Yoseop / I remember - version piano / Love the way you lie - Eminem & Rihanna. Déjà ça doit vous donner un petit aperçu de l'ambiance de l'OS!

Personnellement je vous conseille la version piano, parce que pour moi c'est mieux sans voix pour bien suivre l'OS mais vous faites comme vous le sentez!

BONNE LECTURE




LES OST


Spoiler:


Le tonnerre avait masqué les éclats de verre, les éclats de voix. Ils étaient partis au quart de tour, comme d’habitude. Il était rentré, fortement alcoolisé, tard. Bien trop tard. Elle, elle l’avait attendu, morte d’inquiétude. Elle avait eu peur qu’il ne rentre pas, qu’il la laisse ici, toute seule. Alors elle lui sauta dessus quand il rentra, elle avait envie de lui, là maintenant. Mais elle s’aperçut rapidement du parfum de femme qu’il portait, des traces de rouge à lèvre qui le couvraient. La colère l’emporta sur l’envie. Elle le bouscula. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire contre lui ? Il se foutait d’elle, du fait qu’elle ne pourrait jamais rien contre lui, qu’elle n’était qu’une petite conne qui n’avait jamais rien compris à la vie, qu’elle ne pourrait jamais le quitter car elle était trop fragile. Il l’encourageait même à frapper plus fort. Et plus il l’insultait, plus elle frappait. Puis il la gifla, si fortement qu’elle en tomba à terre. Stupéfaite, elle resta un moment assise, il lui donna alors des coups de pied. La colère était contagieuse, l’alcool aidait.

Elle réussit à se dégager et à courir à l’étage. Il l’avait poursuivi dans les escaliers, lui avait attrapé les cheveux pour la plaquer contre le mur. Il l’avait regardé dans les yeux, les traits tirés par la fureur qui habitait son être. Il avait frappé le mur de son poing, pour éviter que ce ne soit elle qui prenne. Il l’avait alors embrassé à pleine bouche, juste pour sentir son souffle, sa peur. Il voulait qu’elle lui appartienne comme cela avait toujours été le cas.

Dans un dernier élan de force, elle l’avait fait tombée en arrière et elle avait repris sa course. Elle s’était enfermée dans leur chambre, avait délogé la valise du haut de l’armoire et elle balançait à présent ses affaires dedans. Elle ne faisait plus attention à ce qu’elle faisait, les larmes brouillaient sa vue. Elle s’assit contre le lit, la tête entre ses mains tremblantes. Elle sursautait à chaque coup qu’il donnait à la porte qu’il menaçait de détruire. Elle savait qu’il en était capable. Il criait son nom, encore et encore. Elle ouvrit le tiroir de la table de nuit et pris le couteau qui s’y trouvait. Elle s’efforça de se tenir debout et attendit qu’il rentre. Elle s’était mise sur le côté, seul l’instinct de survie la guidait. A peine eut-il mis un pied dans la chambre qu’elle lui planta le couteau dans l’épaule puis elle courut, encore. Elle atteint la porte d’entrée avec difficulté.

Elle courrait dans la nuit à présent, pieds nus, toujours plus vite, toujours plus loin et pendant qu’elle courrait, elle entendait les battements de son cœur lui marteler les tympans. Elle n’en pouvait plus de ce bruit, de cette douleur. Elle voulait que ça s’arrête, elle voulait que toute cette folie se finisse. Mais son cerveau bloquait toute raison et l’empêchait de réfléchir. Elle se sentait perdue, sans repères mais elle n’arrêtait pourtant pas de courir. Elle ne réfléchissait pas à la direction qu’elle prenait, comme si une force supérieure la guidait.

Elle arriva inconsciemment sur ce pont et s’approcha un peu trop près de la barrière de sécurité. Elle ne pensait à rien. Il n’y avait plus que ces bruits de tambour qui rythmaient cet instant. Elle était en mode pause, et elle regardait ce vide qui s’offrait à elle. Elle regardait la couche de béton qui ne s’était jamais trouvé alors si proche d’elle. Et une seule pensée lui vint à l’esprit : elle voulait la rejoindre, cette couche lisse. Elle voulait faire le saut de l’ange, voir ce que cela faisait. Jouer à la roulette russe, se donner une chance de survivre comme de mourir. Elle voulait jouer avec sa vie, faire toutes ces choses qu’elle n’avait jamais eu le courage de faire, tenant bien trop à la vie. Comme se trouver au bord d’une falaise et avancer, toujours et encore, sans avoir peur de ce qui se passerait si elle tombait.

Il mit du temps à réagir, à s’apercevoir qu’elle n’était plus là. Il avait été surpris du coup de couteau. Il n’aurait jamais pensé qu’elle aurait été capable de s’en servir. C’était une blessure superficielle, mais putain qu’est-ce que cela faisait mal. Elle avait beau n’avoir attaqué que l’épaule, c’était le cœur qui était touché. Il partit alors à sa recherche, il fallait qu’il la retrouve. Elle ne pouvait pas partir. Elle ne pouvait pas le laisser. Ils ne pouvaient pas en finir là, eux deux. Il avait été con, il avait été nul mais il l’aimait putain ! Oh que oui, il l’aimait ! Elle était sa vie, son souffle. Elle était tout ce qui faisait qu’il avait réussi à tenir jusqu’ici. Oui, il l’avait trompé mais non il n’en avait jamais aimé une autre. Il avait le cœur en miettes. Ca l’avait soudainement réveillé de sa torpeur et il courait, oh que oui, il courait !

Il la vit alors, belle comme jamais, ses beaux cheveux blonds au vent, au-dessus de cette rambarde. Non. Non, elle n’y pensait tout de même pas ! Non, elle ne pouvait pas ! Elle ne devait pas le laisser tout seul. Il s’approcha d’elle, tout doucement, histoire de ne pas la brusquer. Lorsqu’il fut enfin tout prêt d’elle, elle se retourna vers lui. Son visage, son si beau visage lui souriait. Elle lui chuchota dans l’oreille « Mon amour, tu penses que je peux voler ? ». Il ne sentit aucune peur dans sa voix, c’était comme si elle était déconnectée du monde réel, comme si elle n’avait plus conscience de la réalité, comme si elle pensait réellement pouvoir voler.

Il lui répondit alors que le toit de leur maison était un endroit bien plus propice au décollage, il avait dans l’idée de la ramener chez eux et de lui faire retrouver ses esprits. Il avait déjà la scène en tête, il mettrait un coude autour d’elle, le temps de rentrer, histoire qu’elle ne s’échappe pas, histoire de la protéger. Une fois à la maison, il la plaquerait contre le mur, une nouvelle fois, mais doucement cette fois-ci. Il la forcerait à le regarder dans les yeux pour se rappeler. Se rappeler qu’il était là pour elle, qu’elle ne pouvait pas voler. Elle l’embrasserait, comme elle le faisait si bien.

Il ne prit pas tout de suite conscience des sirènes de police et d’ambulance qui l’entouraient. C’était comme une musique qui provenait de leur chambre, là-bas, chez eux. Rien d’inquiétant. Puis il la vit, habillée d’une simple chemise de nuit, pieds nus, ensanglantée sur la route qui passait sous le pont. Ses cheveux d’ange étaient le seul signe restant de sa pureté. Tout devint alors réel. Elle ne lui avait pas parlé, elle avait sauté. Il l’avait tué. Et elle s’en était allée. Il se laissa tomber genoux contre terre, les mains sur la terre et cria tel un diable dans la nuit. Il l’avait tué. Son amour, sa vie. Il l’avait tué.



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Makino-HYD
Makino-HYD

Féminin Age : 32
Localisation : Brest
Emploi/loisirs : M2 Langues & Com
Drama préféré : Hanazakari no kimi tachi e, Hana Yori Dango, Coffee Prince, Triple, Incarnation of Money, Devil Beside You, Hong Gil Dong, Joseon Gunman, Answer me 1994
Humeur : Holidays

Drug, my love. Love, my drug [OS] Vide
MessageSujet: Re: Drug, my love. Love, my drug [OS]   Drug, my love. Love, my drug [OS] EmptyMer 18 Avr - 10:11

J'ai déjà lu cette OS, mais je remets mon commentaire ici ;) Bon, y a pas moyen, après vos concours, toi tu vas nous montrer comment on fait ça *la déco* à Yu et moi ! XD
Sinon, bah comme je l'ai déjà, cette OS est vraiment géniale, dans le genre dramatique et réaliste. J'ai beaucoup aimé même si comme je te l'avais déjà dit, c'est vrai que ça a failli m'arracher une petite larmichette haha. Forcément, c'est super émouvant alors !
J'adore toujours autant ta façon d'écrire, alors refais souvent des OS (mais pas comme l'autre avec les Shinee et les Suju parce que celle là était frustrante, on veut en savoir plus et on avait l'impression que c'était genre, le début d'une fiction ^^')
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http://makinohyd.wordpress.com/
 

Drug, my love. Love, my drug [OS]

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